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Défaillances d'Entreprises

18 octobre 2010

Tribunaux_de_commerce_Nancy_et_Briey Commentaires

Tribunaux_de_commerce_Nancy_et_Briey

 

Commentaires sur Graphiques et Tableaux (Entreprises en difficultés)

Feuille 1

Le premier constat que l’on peut faire à travers le premier graphique c’est qu’il y a beaucoup plus d’affaires à régler à Nancy qu’à Briey ; cela s’explique certainement par le fait qu’en termes de superficie et de démographie, Nancy est  plus importante que Briey.

A Briey, les affaires qui se sont achevées par des liquidations représentent en moyenne 26,97% du total des affaires terminées. Et à Nancy ces liquidations représentent en moyenne 32,71% des affaires terminées.

On note cependant que les liquidations tendent à diminuer depuis 2004 à Briey et à Nancy, mais c’est à Nancy que la baisse est un peu plus fulgurante. On note ainsi, à Briey, en ce qui concerne la proportion des affaires terminées en liquidation, un passage de 29,63% en 2004 à 27,85% en 2006, soit une baisse de 1,78 point. Le ratio correspondant à Nancy nous offre une baisse de 9,01 points sur la même période.

On se demande dès lors si le tribunal de commerce a trouvé de meilleures solutions pour traiter les affaires, ce qui permet ainsi de diminuer le nombre de liquidation durant un exercice. Est-ce que les procédures de redressement ont augmenté durant les trois exercices étudiés, ou alors y a-t-il tout simplement eu plus d’affaires contentieuses ?

Mais en mon sens, cette baisse de liquidations suivant les trois dernières années devrait être un raison suffisante pour « garder en vie » le tribunal de commerce de Briey au même titre que celui de Nancy car les deux tribunaux gouvernent leurs affaires sensiblement de la même façon.

Feuille 2

Un autre point de vu sur lequel on peut s’appuyer pour argumenter le désir de garder le tribunal de Briey ouvert, est de s’appesantir un petit peu sur les affaires contentieuses.

En effet, le nombre d’affaires contentieuses ou litigieuses à Briey a baissé en 2006 par rapport à 2005 avec un taux de variation de -0,49%. Donc les affaires litigieuses de 2006 représentaient pratiquement la moitié des affaires litigieuses de 2005.

On peut de ce fait penser que les solutions trouvées par le tribunal de commerce de Briey sont adéquates et satisfont pleinement les attentes des clients. Cette baisse est simultanée avec la diminution des affaires soldées par des liquidations sur la même période. Ceci traduit certainement l’efficacité du tribunal de commerce de Briey. Alors qu’à Nancy, le nombre d’affaires contentieuses ne cesse d’augmenter, même si la hausse sur la période 2005/2006 est beaucoup moins importante que la hausse sur la période précédente.

Feuille 4 et 5

Depuis 2004, les jugements d’ouverture de Briey et de Nancy sont à l’image de ceux de toutes la France, en effet ils évoluent en « dents de scie » au fil des années.

De plus, l’évolution en pourcentage des jugements d’ouverture à Briey par rapport à ceux de la France et ceux de Nancy sont quasiment les mêmes depuis 2004. Si on se base uniquement sur les variations observées concernant les jugements d’ouverture, on est certain que cela ne peut être un critère de suppression du Tribunal de Commerce de Briey, car les chiffres sont proportionnels et constants dans le temps à ceux de Nancy et de toute la France.

En ce qui concerne les affaires au fond nouvelles, le commentaire peut être et doit être similaire à celui des jugements d’ouverture. A la seule différence que, contrairement aux observations en dents de scie de Nancy et de la  France en général, le nombre d’affaires au fond nouvelles diminuent à Briey depuis 2004.

Le fait que le nombre d’affaires au fond nouvelles est-il une raison suffisante pour supprimer le Tribunal de Commerce de Briey ? Ou alors cela montre t-il plutôt au contraire une bonne gestion des affaires passées à Briey ?

Le nombre d’affaires nouvelles au fond n’est pas à mon sens un critère assez objectif de suppression d’un tribunal de commerce, à moins qu’il n’y ait plus du tout de litige dans la région ou la localité étudiée.

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3 octobre 2010

contexte duridique (suite et fin)

Les procédures d'alerte

2 définitions possibles pour cette procédure:

Une procédure d'alerte est une procédure par laquelle un travailleur signale à son employeur ou à un supérieur hiérarchique, l'exigence d'un danger grave et imminent dans l'entreprise. Le travailleur est alors en droit de quitter son poste de travail.

C'est également un droit dont dispose le CHSCT(Comité d'Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail) d'alerter l'employeur, et éventuellement l'inspecteur du travail, sur l'existence d'un dernier grave et imminent dans l'entreprise.

Cependant, il est important de savoir qui est ce qui alerte et qui est alerté durant une telle procédure:

-le commissaire aux comptes a l'obligation d'alerter les dirigeants sur les faits de nature à compromettre la continuité de l'exploitation. Le CAC une fois les faits exposés, doit demander aux dirigeants les mesures qui seront prises pour remédier à cette mauvaise situation. Le tribunal est ainsi informé des difficultés de l'entreprise.

-le comité d'entreprise a la possibilité d'alerter la direction de l'entreprise mais ce n'est en aucun cas une obligation. Les associés ou actionnaires par les questions posées aux dirigeants exercent en quelques sortes un droit d'alerte.

-le président du tribunal du commerce peut alerter le dirigeant de l'entreprise s'il a connaissance de difficultés importantes. Si l'alerte est donnée par le président du tribunal du commerce, cela peut donner lieu à une procédure de règlement amiable.  http://www.lentreprise.com/3/5/2/les-procedures-d-alerte_3016.html 

 

 


26 septembre 2010

glossaire alphabétique

COFACE: Compagnie Française d'Assurance pour le Commerce Extérieur.

               Elle propose à toutes les entreprises, quels que soient leur taille, leur secteur d’activité et leur nationalité, une gamme complète et modulable de prestations pour optimiser la gestion de leur Poste clients ; Assurance-crédit, Affacturage et Services (gestion de créances, notation et information d’entreprise)  http://fr.wikipedia.org/wiki/Compagnie_fran%C3%A7aise_d'assurance_pour_le_commerce_ext%C3%A9rieur

 

EULER HERMES SFAC: C'est le premier acteur mondial de l'assurance-crédit.( SFAC= Syndicat Français des Assureurs Conseils)

               Son objectif est de favoriser le développement commercial des entreprises, quels que soient leur taille ou leur secteur d’activité. À partir de son métier principal, l’assurance-crédit, Euler Hermes a développé une offre complète de services pour la gestion du poste client des entreprises. Ses clients bénéficient de sa connaissance incomparable des risques d’entreprises, acquise par ses équipes d’experts situées au plus près des acheteurs, partout dans le monde. http://fr.wikipedia.org/wiki/Euler_Hermes

 

CCIP: C'est la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris

              C'est un établissement public à caractère administratif animé par 80 élus chefs d'entreprises. Au service des 380 000 entreprises de Paris, des Hauts-de-Seine, de la Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, elle intervient dans de multiples domaines liés à la vie économique et à la vie de l’entreprise.   http://fr.wikipedia.org/wiki/Chambre_de_commerce_et_d'industrie_de_Paris

 


26 septembre 2010

travail pour le 27 septembre 2010

Le mandat ad'hoc

C'est une procédure qui est mise en place dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises. Cette procédure est réservée aux entreprises qui ne sont pas en état de cessation de paiement, et son caractère préventif fait en sorte qu'elle soit souple et confidentielle (à la demande du législateur).

Ainsi, la procédure est ouverte aux entrepreneurs individuels, aux sociétés commerciales (SARL, EURL, SA, SAS...) et à toute personne morale de droit privé.

Si la demande lui paraît fondée, le président rend une ordonnance d'ouverture d'un mandat ad hoc. Il détermine la mission du mandataire ad hoc. Cette mission sera limitée dans son objet et liée aux besoins précis de l'entreprise :

- dans un contexte conflictuel

- dans le cadre d'une négociation

- pour une médiation

- pour un accompagnement technique

Suite au décret du 12 février 2009, le rejet de la demande de désignation doit désormais être explicite, donc résulter d’une ordonnance contre laquelle le débiteur peut interjeter appel.

La loi ne prévoit pas de limite de durée maximum, le président du tribunal la fixera librement en fonction de la mission.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mandat_ad'hoc

 

La procédure de conciliation

La conciliation peut être prévue par un accord d'entreprise ou par une convention collective, sinon elle est de nature réglementaire.

Les parties comparaissent devant une commission composée de représentants des employeurs, des salariés et des pouvoirs publics en vue de trouver un accord. A l'issue de la conciliation, une procès verbal est dressé constatant l'accord ou le désaccord partiel ou total des deux parties.

Dans ce cas, la mission de conciliation ne peut excéder un mois, renouvelable, sur demande du conciliateur, une fois pour la même durée.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Conciliation

 

La procédure de sauvegarde

La procédure de sauvegarde est une procédure collective qui protège les entreprises en difficulté en suspendant le paiement de leurs dettes précédant l'ouverture de la procédure. Elle a été introduite en droit français par la loi 2005-845 du 26 juillet 2005.

La procédure de sauvegarde concerne les entreprises qui ne sont pas en cessation de paiement, contrairement à la procédure de redressement judiciaire. Elle permet à une société de se protéger des créanciers qui réclameraient le paiement de leur créance. Le but est de permettre une réorganisation de l'entreprise et donc assurer sa pérennité, l'emploi et le paiement des créanciers.

La procédure s'inspire du droit existant américain. Elle est réservée à toute personne morale, ainsi qu'à certaines personnes physiques, et sous conditions.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Proc%C3%A9dure_de_sauvegarde

 

 

 

 

 

19 septembre 2010

travail pour le 20 septembre 2010

Les sources principalement accessibles par le net pour en savoir plus sur le thème "des entreprises en défaillance" sont notamment celles de l'INSEE:

http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/defaillance-d-entreprise.htm

http://www.indices.insee.fr/bsweb/html/F/DefaillancesEntreprises.pdf

Pour effectuer la recherche, les mots suivants ont été utilisés:

- défaillances

- d' (mentionner car son absence peut modifier les résultats de la recherche)

- entreprises

- définitions

Pour organiser les informations, on peut les répartir de la façon suivante dans un premier temps:

- les différentes définitions complémentaires que l'on peut attribuer au thème de "défaillance" en entreprises

- les différentes remarques importantes qui permettront de  mieux comprendre le sujet

- les dates importantes que l'on peut mentionner dans la vie d'une entreprise en difficulté

- les différentes stratégies de redressement

- dans une quatrième partie, on peu exposer les défaillances d'entreprises en France en guise d'exemple

Quelques ouvrages ou articles sur la défaillance des entreprises:

- symptômes de défaillances et stratégie de redressement des entreprises de Francois Crucifix et Amar Derni

- les dix commandements des défaillances d'entreprises de Donald R.Keough

 

 

 


 

 

 

 

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